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«Téléchargez-nous légalement», si vous nous trouvez...

Industrie du disqueMusique en ligne : Bien que certains artistes s'affichent en faveur des plates-formes payantes, leurs titres n'y sont pas toujours disponibles. Une contradiction que les maisons de disques devront régler rapidement. Depuis le début de la semaine, Zazie, Corneille, Renaud, Gérald de Palmas ou encore Louis Chedid s'affichent en 4 par 3 dans les grandes villes françaises, pour inciter les internautes à les «télécharger légalement».


La campagne de promotion des plates-formes payantes, est orchestrée par le Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), son "bras judiciaire" la SCPP, mais aussi les deux syndicats de producteurs indépendants UPFI et SPPF, la Sacem, et enfin le ministère de la Culture.

À la veille de l'ouverture du Midem, le salon des professionnels de la musique (du 23 au 27 janvier à Cannes), le discours du Snep s'est fait plus pédagogique. De quoi calmer le jeu après la désastreuse campagne de l'année 2004 qui jouait de la provocation face aux utilisateurs des réseaux "peer-to-peer". «C'est une bonne initiative», déclare à ZDNet, François Momboisse, directeur du site de téléchargement Fnacmusic.

Il pointe toutefois une contradiction dans le discours des ayants droit. «Pour Noël, l'une des meilleures ventes de CD sur le site Fnac.com est l'album de Claude Nougaro, La Note bleue. Mais il n'est toujours pas disponible en téléchargement sur Fnacmusic.» De même, le tout dernier album de Zazie, Rodéo, sorti dans les bacs fin novembre 2004, n'a fait son apparition sur les différents sites de téléchargement légaux que début janvier.

Des pratiques marketing à l'essai

«Certaines opérations de promotion fonctionnent très bien», affirme pourtant François Momboisse, en citant le lancement du dernier album de U2. Mais en dehors de quelques exceptions, les ayants droit sont encore «frileux et lents». L'extension des catalogues reste donc toujours problématique.

Pour Hervé Rony, directeur général du Snep, il ne s'agit pas d'une frilosité délibérée de la part des maisons de disques. «Soit il y a des questions de négociations de droits de l'artiste en amont, soit il y a des délais techniques entre le moment de la numérisation des morceaux et leur mise à disposition au sein des plates-formes de téléchargement», explique-t-il.

Les majors expérimentent actuellement la pratique marketing qui consiste à sortir un morceau en téléchargement avant sa sortie CD, pour favoriser le développement des offres légales, selon lui. «C'est une tendance, mais il est encore un peu tôt pour dire si cela va se généraliser.»

«Mais une fois que l'on a les droits, il est de l'intérêt des maisons de disques de tout mettre en ligne», poursuit Hervé Rony. Il garantit que fin novembre, 390.000 titres avaient été mis à disposition des plates-formes de téléchargement par les filiales françaises des maisons de disques; un total qui doit désormais atteindre 450.000 morceaux. Un chiffre pourtant en dessous de ce qui est prévu dans la charte d'engagements, signée en juillet 2004 par l'ensemble du secteur musical et les fournisseurs d'accès internet. Elle précise que «l'objectif à atteindre par toutes les parties concernées est de faire passer le nombre de titres soit directement, soit indirectement de 300.000 à 600.000 avant la fin 2004».

Par Estelle Dumout
ZDNet France
Vendredi 21 janvier 2005


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