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Promotion de musique en ligne : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Promotion de musique en ligne : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Lorsque j'ai commencé la promotion de musique indépendante et autoproduite sur internet en 1998, je me doutais bien que le web allait évoluer. Plus de débit, amélioration de la diffusion des médias, plus d'utilisateurs... 

Un peu d'histoire de la musique en ligne

Il faut bien comprendre qu'à l'époque le Web était un "Machin", et les petits aventuriers du web comme moi étaient plus raillés qu'encensés. Si mes premiers pas sur le réseau des réseaux se firent par Compuserve en 1994 puis par AOL (Et oui, pas de Free, d'Orange et de Wanadoo, ils trainaient grave la patte chez France Télécom à l'époque (du minitel et du 3615...)). Puis par un FAI local "Sillage" (coucou Eric) puis InterPC (Mr Decaroux). Oui c'était l'aventure !

Aujourd'hui je me dis "c'est un cauchemar" ! Oui parce que parfois (de plus en plus souvent) on se sent un peu coincé, obligé de suivre les dictats des omnipotences numériques d'aujourd'hui (qui étaient encore à l'époque dans les couilles de leurs pères Steve, Bill...).

Bref, hier nous avions la liberté mais pas le débit et aujourd'hui nous avons l'ultra débit et la mobilité mais la courbette obligatoire aux idoles 2.0 (en attendant le 3.0...)

Liberté de diffusion et de distribution de la musique en ligne

Après une première version d'i-cone sur hébergement gratuit sur I-France en 1998 je passais en 2002 au nom de domaine i-cone.net, en 2004 le site faisait des pointes à 70 000 visiteurs/jours et rendait fou mon hébergeur. A ce moment, aucune stratégie de référencement, pas une once de marketing, juste un soupçon de Keyword stuffing...

En 2006, lancement de iWorksMusic qui faisait passer le compteur d'écoutes d'un artiste inconnu de 0 à 10 000 en 3 jours via le site et des widgets annonciateurs de iGoogle (Nous étions d'ailleurs invités à parler de notre modèle de diffusion dans les université US, et oui...), nous avons été voir Oséo, des investisseurs sont venus nous voir, la télé, la radio...

Musique et internet : un mariage qui semblait évident

Je crois que finalement, ce qui nous intéressait le plus c'était de créer et d'inventer des modes de diffusion, de mettre en lumière ceux qui pouvaient en manquer et de voir les compteurs grimper. Pas assez Business en fait ! 

Et puis avec des principes en plus ! Et là des Business modèles que nous réprouvions ont émergés. A cheval entre le piratage de la musique et le partage gratuit. Nous aimions les musiciens et la musique, nous en étions, et vivions avec et il FAUT QUE CA MANGE un MUSICIEN ! (pas que ça bien sur ;-)

Musique et internet

Donc les machins, les trucs, les bidules comme le streaming gratuit facilement "piratable", la musique gratuite contre publicité, iTunes qui se prend un max au passage, les sonneries 10 fois plus courtes mais 3 fois plus chères qu'un titre complet. Le nouvel Eldorado des startupeurs sans scrupules qui additionnent les catalogues de Majors incapables d'aborder le monde qui s'ouvre à elles... 

Et le public qui trouve super cool tous ces moyens de ne pas payer ce qu'il consomme... Et le mirage de la production musicale participative aux investissements bidonnés et sur-vitaminés de marketing...

Bref, le système de la musique appliqué au pain c'est la fin des boulangers.

Aujourd'hui, c'est Spotify, Youtube, Deezer ou SoundCloud.

Oui la valeur de la musique est aujourd'hui transférée dans sa quasi-totalité à de grosses plateformes qui se vantent au maximum de reverser en moyenne 0,005 euros par écoute aux artistes. Le problème est sans doute que s'il est très facile de se diffuser sur la toile aujourd'hui il est toujours aussi difficile de se faire écouter.

Car c'est noyé dans la masse des offres que se retrouvent les artistes en quête de diffusion et de distribution rentable. Là, le constat est simple, seuls les plus travailleurs qui allient la scène, le réseau, le professionnalisme et un peu de chance verront leurs efforts récompensés.

L'idéal d'une liberté et d'une autonomie de création, de production, d'édition, de diffusion et de distribution musicale :

Et bien, c'est possibilité qui à pourtant tout pour émergée ne semble pas percer, a part quelques artistes qui gèrent toute la filière de bout en bout sont rares. C'est qu'en plus d'être artiste, il faut être entrepreneur, manager, communicant et commercial, des qualités qu'il est difficile de voir réunies au sein d'un même individu ou d'une équipe qu'il faut dans ce cas constituer.

Oui la technologie n'a jamais été autant simple pour créer, produire et diffuser de la musique, mais plus que jamais l'artiste doit être un produit qui puisse aussi bien servir l'image d'une banque ou d'une sexy startup que susciter l'intérêt du public par sa conformité à des standards communautaires ou à une extravagance vulgo porno fric trash.

Amer moi ? pas du tout :

Non, je n'ai pas d'amertume, au contraire. Le regard que je porte sur mon parcours et le travail de promotion et de diffusion de la musique autoproduite et indépendante reste très positif. Mon camarade Antoine et moi-même (iWorksMusic) avons généré des millions d'écoutes (10) et de téléchargement pour des artistes en développement et en voie de professionnalisation (350 artistes env.), la moyenne est donc excellente et notre efficacité est sans pareil.

Les petits ruiseaux font les grandes rivières

J'ai pris beaucoup de recul entre 2009 et 2012 pour au final sortir une nouvelle version de i-cone.net qui laisse l'artiste plus libre de sa publication tout en lui permettant de vendre de manière totalement indépendante sa musique avec un simple compte Paypal. Je suis en contact régulier avec pas mal d'artistes et d'acteurs du secteur qui enrichissent ma réflexion.

Les capacités de promotion de i-cone.net restent très bonnes puisque en moyenne un artiste bénéficie de plus de 1200 écoutes / téléchargement par an.

Pour l'avenir :

Il y a cependant des axes qui seront à développer dans les mois qui viennent, notre système de publication est peut-être trop complet pour beaucoup qui se contenterait d'une simple page où ils peuvent mettre quelques mots de présentation et un youtube ou un Soundcloud.

Notre offre de service va donc certainement s'étendre avec une inscription "Express" qui porte aussi l'accent sur les réseaux sociaux. De plus le magasin de musique en ligne va évoluer et offrir de nouvelles fonctionnalités. Enfin une application Androïd est en développement.

Le nouveau site i-cone.net : 1 an déjà

Oui, jours pour jours après 6 mois de développement, je mettais en ligne la nouvelle version d'i-cone.net le 11 décembre 2012. En chiffre depuis c'est 200 artistes inscrits, 128 articles rédigés, 1 500 000 pages vues 100 000 visiteurs uniques pour 800 000 visites. Et ce très long article pour fêter cela. Merci à tous 


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Tags : Promotion musicale, Autoproduction, Auto-distribution, Musique, promotion, internet


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