La SABAM (SACEM belge) traine les FAI en justice

Non ce n'est pas une blague belge, mais la triste réalité d'un secteur musical sinistré et acculé au désespoir qui attaque le plombier parce qu'il y a pénurie d'eau.

En effet cette formidable idée de taxer les FAIs est surtout un aveu de faiblesse de cette industrie qui ne peut pas s'attaquer à iTunes, Spotify, amazon et Deezer qui vampirisent légalement (par contrat avec les Majors) les catalogues sans rétribuer décemment les artistes.

Certes les FAIs transportent le streaming et les mp3 qui engraissent, startup, Apple et consort, mais il ne faudrait pas confondre les plombiers et la Lyonnaise des eaux.

Pour le bien des artistes !

La SABAM n'est pas à cette erreur près et dit vouloir surtout défendre les artistes. Du montant de cette taxe elle ne conserverait que 20%. Le reste sera reversé aux artistes (ou autres ayants droits).

Le plus marrant c'est que la répartition se fera à l'aveugle, soit disant à l'aide des listings issues des FAIs et représentatifs de ce que les gens consomment ?! C'est Johnny, Jean-Jacques et Francis qui se frottent les mains

Christophe Depreter, le patron de la Sabam assure en plus que les consommateurs ne paierons rien du tout de cette nouvelle taxe... Que seuls les FAIs payerons sans répercuter de peur de perdre des parts de marché dans le secteur très concurrentiel de la fourniture internet.

Cette blague est Belge, mais elle pourrait très vite devenir Française

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